jeudi 31 juillet 2014

Les retrouvailles !

De retour du cercle arctique, notre paquet cadeau est bien arrivé du Mexique ! Bonheur
Grignotage au Kodiak burger Club de Fairbanks

En attendant la suite, piste magnifique vers coldfoot sous le soleil

mardi 29 juillet 2014

Au bord de l'océan arctique... 2 bougies brûlent

En attendant la suite, step one

Depuis le petit aéroport privé de Northern Alaska Tour.... Here we go !!

lundi 28 juillet 2014

CLICK ON : VISIT FAIRBANKS.COM….

Lundi 28 juillet -
Ce jour = 175 Kms - Depuis le départ = 3929 Kms



Une petite journée pour visiter les alentours de Fairbanks car, la ville par elle même ne présente absolument aucun intérêt. Un ensemble hétéroclite de maisons en bois aux peintures défraichies depuis belle lurette, au milieu d'entrepôts sordides, de parkings laissés à l'abandon où "se décomposent" des carcasses de tout ce que les gens ont pu acheter ces 50 dernières années : du Mobile home à la machine à laver en passant par les pick-up, ski-dos, camions, vélos, quads, motos…. Une ville qui se vante d'être traversée par la "Chena River" et qui n'a toujours pas eu l'idée de construire des berges de promenades. 
Donc, au petit matin nous nous calons avec notre partenaire pour les 3 jours suivants au de là de l'Artic Circle. Nous discutons avec Matt ATKINSON le Manager; un Gars "franc du collier" comme Vous et Nous les aimons qui nous explique simplement tout ce qu'il peut organiser pour ses clients, les services supplémentaires qu'il peut apporter, QQ bons tuyaux pour organiser des auto-tours…. Bref, un Gars avec qui j'espère bosser un jour. Dans 3 jours nous vous dirons par expérience si nous avions raison de lui faire confiance.


Toujours est-il que RDV est pris mardi matin aux aurores dès 6H00 pour décollage à 7H00; 2H30 de vol environ avant d'atterrir à Prudhoe Bay et passer l'AM au bord de l'océan Arctic.  Puis le 30 au matin retour en 4X4 par la "Dalton Hway", nuit à Coldfoot et le 31 poursuite du retour sur Fairbanks.
IMPORTANT : nous ne prendrons pas notre PC avec Nous car le poids nous est compté au kilo (9kg de bagages par personne…. Qd on pense "fringues" ça semble suffisant, mais qd il faut également compter le sac photo + le sac à dos de BB… Nous les avions largement dépassés. Donc il a fallu lacher du lest…)
Par contre, bonne nouvelle nous devrions trouver du réseau à Prudoe Bay, donc vous recevrez peut etre QQ "en attendant la suite…."
Ensuite nous trouvons grâce aux indications de Shannon une boutique qui vend tout le matériel afin que les femmes de Fairbanks, les longues nuits d'hiver polaire,  puissent réaliser des patchworks selon l'esprit des Natives. Un grand nombre d'oeuvres sont exposées, certaines sont à la vente, pour d'autres il faut négocier âprement si l'artiste accepterait de céder pour la "modique somme de X" son oeuvre à une BB éblouie, fascinée par ces travaux d'aiguilles d'une précision extrême; il se dégage de certains "patchworks" (Quilts en anglais), une créativité artistique aussi éclatante qu'un tableau…
Puis nous prenons la route de "Chena hot springs" à 80 Kms de Fairbanks. Superbe route qui s'étire telle un ruban au milieu d'une magnifique forêt boréale aux dimensions infinies. 
Sur la route de nombreux panneaux indiquant des pistes spéciales pour Quads !!!! J'en connais un qui serait comme un poisson dans l'eau.

Finalement l'idée d'aller tâter de vagues "eaux chaudes" nous passionne moins. Arret "pic-nic" au bord de la "Shena River" puis retour à Fairbanks. 
Observez le chercheur d'or allant "se soulager"
dans la...cabane du pecheur" LOL

Rapide visite au Pionner Park de Fairbanks, sorte "d'éco-musée" avec regroupés dans un joli parc d'anciennes "cabins" en rondin, vieux SteamBoat ayant longtemps navigué sur la Yukon River, musée d'objets anciens légués par des familles, photos jaunies, des dioramas splendides, et surtout un musée de l'air, un peu de bric et de broc, où "BTD" et Fred B auraient fait leurs choux gras.. nous leur dédions spécialement cette visite, quasiment faite pour eux….


Voila fin d'AM à remettre en ordre nos affaires et préparer le sac pour les 3 prochains jours; puis petite salade concoctée par BB pour achever QQ restes et dodo..


Bises à Toutes et à Tous et à bientôt.

60 MILLIONS D'ANNEES AVANT JESUS CHRIST!!!

Dimanche 27 Juillet 

Etape du jour = 292 Kms


Nuit reposante dans notre "petit" chalet dans les bois. Breakfast léger, affaires rangées dans les sacs, nous quittons notre "tenancière" et retournons au Denali pour faire une petite balade sur la "Savage river". 

Au retour, nous faisons une halte fort intéressante au "research and éducation center" du Denali. Au mur, une immense fresque représente la zone telle qu'elle devait être il y a 60 millions d'années… étourdissant cette échelle temps…
Il y a 60 millions d'années, l'Alaska était beaucoup plus au sud, l'ère glaciaire n'avait pas encore commencée… Les animaux préhistoriques représentés sont dans l'ensemble de plus petites tailles que leurs cousins "européens ou Sud Ouest des Usa" (Utah vers Vernal notamment - Pour plus d'info, consultez notre blog "Nous 3 aux States"...)  Des traces fossiles des animaux (même le T.Rex), insectes, oiseaux représentés ont été toutes retrouvées dans ce parc. Ce travail minutieux a nécessité plus de 10 ans de recherches sur le terrain. Fantastique.


Le centre Murie a été baptisé en mémoire de Adolph Murie (1899 – 1974), le premier scientifique qui étudia les loups dans leur habitat naturel. Naturaliste, écrivain, biologiste précurseur dans le domaine des loups, des ours, et d'autres mammifères arctics et subarctics, il fut le premier à faire comprendre l'importance de la protection des loups, non comme "prédateurs" à abattre, mais au contraire indispensables à l'éco-système et à son équilibre.
La ranger en charge du centre que nous interrogeons nous explique qu'un corridor n'appartenant pas au parc voit disparaitre de nombreux loups ; l'observation des loups au Denali a dramatiquement chutée ces dernières années ; à demi-mots, nous comprenons qu'un lobby de chasseurs locaux lutte pied à pied pour la conservation de son droit de chasse aux loups… nous sommes dans "le last frontier" et on ne plaisante pas avec ces droits "naturels" de chasse et de pêche… grand débat entre tradition et protection de l'environnement !

Pour info, le parc du Dénali s'étend sur 24 585 km², soit la taille de la région Auvergne ou huit fois le département du Rhone !! . Le mot « Denali » signifie « le haut » en langue athabascane.
Hub reprend : impressionnant de tenter d'imaginer l'Alaska tel qu'il était à l'aube de la nuits de temps!!! La plupart des "range" ne devait pas encore exister, ni les Aléoutiennes et sans doute était-il plus "collé" à la Pangée originelle. La Ranger nous explique que contrairement à ses cousins du Sud le T.Rex d'Alaska avait plutôt la taille d'un basketteur…

Nous nous garons donc au bout de la route autorisée aux visiteurs, juste avant le début de la piste, à 15 miles du visitor center et entamons une petite promenade d'une heure le long de la Savage river; bien "chargée" comme la plupart des rivières et fleuves de l'Alaska, car cet été est particulièrement pluvieux et froid, comme nous l'avons déjà souvent écrit.
D'ailleurs pdt la ballade, le beau temps s'efface insidieusement, les nuages gris habituels de fin de matinée réapparaissent, annihilant les contrastes et les espoirs de "clichés d'enfer", et le froid revient porté par un vent passé précédemment sur les glaciers.

La ballade de 3,5 Kms nous revigore et nous enchante sans nous épuiser; nous commençons par la rive droite de la Savage et revenons par la rive opposée. Sur les hauts plateaux qui précèdent le Denali nous avons passé la ligne de partage des eaux (la continental divide), car la Savage ne coule pas sud-ouest mais Nord-Est. 

Elle se jettera dans la Nenana, laquelle fera de même dans la Tanana qui finira son parcours dans le mythique Yukon lequeli portera tout ce bassin hydrographique dans la Mer de Béring..
Fin séquence : "le saviez vous?"….

Première rencontre  au cours de cette jolie balade de 2 h dans un paysage splendide, ou nous respirons de l'air qui porte encore les odeurs subtiles et la température des glaciers tout proches=  Nous croisons un famille de Lagopèdes (en fait des gros perdreaux ou des pintades marron clair…) en anglais le "willow ptarmigan", oiseaux grégaires, puisque le mâle et la femelle s'occupe ensemble d'élever la couvée d'une dizaine de poussins pendant le court été. Impressionnant tout ce que vous apprenez dans ce blog!!!
Sur le chemin du retour nous rencontrons des "arctic ground squirrels" (petit marmotte d'Amérique du Nord) qui pas farouches pour un sou, s'ébattent autour de Nous. Et puis, l'un d'entre eux à l'âme plus aventurière, s'approche de Nous, fait rapidement le tour de BB et enfin se colle littéralement à mes "basques" qu'il mordille passionnément. 

BB a tout le temps de fimer la scène mimiche comme tout. "So cuuuuuute" comme disent les Mamys du coin!!!
Lentement je fais un pas en arrière, le "hamster" me regarde avec ses petits yeux doux et implorants, je m'arrête, compréhensif, et il saute d'un bond sur ma pompe "North face", façonnée par la sueur de mes pieds depuis de longues années…peut-être trouve t-il dans les relents de mes panards tout un tas de bonnes choses ou veut-il plus simplement s'aiguiser les gencives sur la matière synthétique. AMIS DE LA POESIE………….Y gâche tout ce Gars !!!!


Blague à part, l'arctic Ground "cochin d'inde" et Mézigues avons connu un grand moment de complicité que seules les élites des espèces peuvent comprendre (lol) !!!
En tout cas je n'ai pas dérogé à la sacro-sainte règle du parc : je ne lui ai pas donné à manger, c'est lui qui s'est servi….
Nous quittons ce parc magnifique que nous aurions aimé approfondir encore plus, et reprenons la hway pour Fairbanks.


Fairbanks est la seconde ville de l'état après Anchorage. En fait l'arrivée est surprenante car, si pour Anchorage une grande autoroute à 6 voies, des zones commerciales, des panneaux dans tous les sens avertissaient de l'entrée prochaine dans la "Grande ville", ici  l'highway à 2 voies reste cachée dans une immense forêt qu'elle vient de traverser et d'un coup, au détour d'un virage, on voit apparaître des baraquements et des commerces; l'aéroport (où atterrira Aurélien le 30 au soir) à 2 pas de la ville et puis 5 minutes de plus et on en a fait le tour= il n'y a pas grand chose à faire, ni à voir à Fairbanks…. Nous nous arrêtons au "Safeway" du coin pour faire QQ courses de bouffe, oubliant totalement que nous sommes dimanche 17H00; il est ouvert, tout le monde est la, les rayons bien parfaitement rangés et réassortis regorgent de nourriture. I Love A lot ce pays !!!
 Puis nous empruntons longuement une route secondaire qui grimpe dans la forêt et arrivons chez Shannon et Steve, chez qui nous avons loué un grand appartement avec vue pour 2 nuits.
Ci-dessous la vue sur le confluent entre la Chena River et le Tanana de notre terrasse. Si le temps s'améliore, je vous en chargerai d'autres, histoire de………….



Voila c'était une belle journée et nous allons nous coucher….. Gros bisous tendres…



dimanche 27 juillet 2014

SHUTTLE POUR LE DENALI

Samedi 26 Juillet




Ce matin le soleil est revenu, le ciel est bleu azur et nous attendons avec d'autres le bus que nous emprunterons toute la journée pour visiter le parc. Le Parc du Denali est interdit à la circulation; pour le visiter il faut donc prendre un bus du parc, duquel les touristes ne descendront qu'aux endroits prévus. Il est strictement interdit de manger et de boire à l'extérieur du bus afin de limiter au maximum le risque de pollution et surtout pour éviter de nourrir les animaux. La route unique et magnifique s'achève après 150 Kms à Kantishina; ensuite il faut faire demi tour et se retaper les mêmes 150 bornes.
Les différentes excursions en durées sont donc proposées; nous choisissons l'avant dernière avant la plus longue, (8 heures) qui nous arrêtera à Eielson center (104 Kms du visitor center) - Pour info, pour Kantishina comptez 11H30 A/R!!!
Après QQ Kms le temps se recouvre en ne gardant que quelques belles éclaircies et le plafond reste haut ce qui nous rassure. Le début (comme souvent dans ces cas la) est laborieux car après 1H30, à part un moose  pas trop loin et QQ paysages sympathiques mais pas à tomber à genoux, pas de raison de s'exclamer. 


Comme des centaines de touristes ce samedi matin, nous sommes "entassés" dans des vieux bus vert et gris, inconfortables, aux fins sièges en skaï imitation vieux cuir qui dénoncent leur époque de construction (années 60 et 70), ainsi que le design "mastoc" de la carrosserie qui indique le style "greyhound recyclé"!!! J'en profite pour observer nos compagnons de bus et immédiatement je remarque 2 couples aussi différents l'un que l'autre. 
La Femme du 1er couple est assez laide et fait un peu demeurée; elle est bien plus grande que son conjoint et son corps possède les formes épanouies d'une planche à repasser. Son visage est de forme carrée, avec des dents proéminentes de castor qd elle sourit, un regard un peu chafouin derrière des verres d'une épaisseur qui a du faire la fortune de son opticien. Son mari sec comme une trique, regardant son entourage comme si chacun de nous représentait un danger potentiel, un nez recourbé lui tombant sur la lèvre, tirant la gueule comme s'il était au fond d'une mine, et ne souriant jamais, comme si le fait d'étirer ses lèvres lui provoquerait des tiraillements dans le rectum, ravivant sans doute la douleur de quelques hémorroïdes.

La femme du second couple, blonde effacée, garde l'oeil collé à son viseur et son majeur appuyé en permanence sur le déclencheur. Elle ne lèvera pas son cul de la journée, son appareil plaqué sur la vitre sale du bus, alors qu'il suffit de se lever pour baisser la vitre du haut. Sur ses genoux un sac de courses rempli par 4 gros paquets de nachos dont un est ouvert, légèrement incliné vers la gauche afin que son mari y puise d'un geste mécanique et bien huilé des paquets de triangles friables qu'il avale.
Son Mari donc, que j'appellerai "l'Enorme", se gave de Nachos depuis les 2 heures que nous sommes partis. L'Enorme descend même du bus avec son paquet à la main et "bouffe" continuellement sans s'arrêter une seconde. Hallucinant, du jamais vu…. 


A 11H30 l'Enorme ouvre une canette de "seven-Up", j'imagine que son estomac, alourdi par la masse de nachos compactée, ressent un furieux besoin d'être irrigué…
En s'approchant du coeur du Denali dominé par la masse imposante du mont Mac Kinley, les paysages somptueux se succèdent à chaque détour de la piste. Les montagnes enneigés, les vallées verdoyantes de  la toundra, déchirées par des torrents et rivières glaciaires, les couleurs pastels, tout s'enchaine et se fond comme dans un diaporama géant. Manque plus que la musique pour couvrir les "chuintements" de mastication de l'Enorme.
L'unique piste  du parc serpente dans ce décor de rêve qu'aucun trucage de cinéma ne saurait imiter, au milieu de l'absolument magnifique. 


Au delà de cet étroit corridor de piste, il y a encore des millions d'hectares de terres sauvages. Quand les premières tribus venant d'Asie traversèrent le détroit de Béring gelé à l'époque glaciaire, elles chassèrent le mammouth et le bison géant au milieu de ces paysages aujourd'hui inchangés. Ensuite le Denali a été pendant d'autres millénaires le terrain de jeu des Athabaskans (les descendants des premiers hommes qui ont peuplé l'Amérique), puis il connut l'arrivée des premiers trappeurs, aventuriers et chercheurs d'or. Pourtant il semble intact, tel qu'il devait ressembler aux premiers matins du monde. Comme toujours, nous ressentons une grande émotion, devant ces paysages séculaires et grandioses, si rudes et si inaccessibles, si "étouffants" par leur démesure, qui nous offrent une vibration de liberté et d'éternité.

Arrêt pipi, photos et shopping pour ceux qui veulent (l'Enorme et sa porteuse de nachos restant dans le bus) à Toplak River. De suite BB s'essaie au rituel du coin : se mettre des cornes de Moose sur la tête et se faire photographier…Finalement elle s'intègre plus vite que Moi au "Way of Life" naïf et touchant "des peuplades" Nord Américaines!!! Je vous passe de suite les blagues "lourdingues" sur sa capacité à porter des cornes, ou que finalement elles lui vont bien, ou que…..
Comme je vous l'ai dit: il est absolument interdit de manger et boire ailleurs que dans "la relique d'un autre âge" dans laquelle nous sommes entassés depuis 3 heures. A midi pétante les sachets de sandwichs sortent des sacs à dos et la masse compressée se met à "festoyer". Heureusement que nous sommes aux States, où les habitudes alimentaires diffèrent de chez nous; nous évitons ainsi les effluves de "sauc" et autres cochonnailles malodorantes si franchouillardes!!!
Pour l'Enorme rien ne change il mastique plus qu'il ne respire et s'enfile gloutonnement un pantagruélique "cassedale"…
Soudain, émoi chez les "sardines", 2 rennes traversent la piste devant Nous : les sandwiches volent un peu partout afin de saisir les appareils photos, les smartphones et les caméras. 

Les jappements de bonheur s'intensifient et montent en fréquence en même temps que les déclencheurs; les "Oh my God et Oh Yeah", ainsi que  les "Amazing, beautiful, fantaaaaaastic," participent à l'allégresse commune. Et comme dans une seconde jeunesse retrouvée, "L'exodus" se fait joyeux, presque pimpant en attaquant  gaillardement les pentes du Denali…Ce n'était que 2 rennes, j'ose pas imaginer l'euphorie si on rencontre un grizzli!!! Je n'ai pas fini d'y penser, que telle une vigie hurlant son soulagement en voyant un bout de terre après 4 mois en mer, une Vieille se met à crier "bear, bear…." 

La rencontre de jour : plus énorme que l'Enorme, voila Antonin paisible et voluptueux plantigrade de QQ centaines de livres, grignotant dans les verts pâturages de la toundra, qui nous offre une séquence unique.

Cahin caha "l'antiquité" dans laquelle nous sommes toujours aussi comprimés poursuit son retour. Des passagers descendent à certaines haltes pour effectuer un trek et nous "rechargeons" avec d'autres "trekkers" qui achèvent leur rando et dont l'entêtante odeur qui les poursuit laisse penser qu'ils marchent depuis longtemps…

 A 17H00 nous arrivons exactement 8 heures après avoir quitté le visitor center. Encore une belle journée d'émotions et de découvertes.
Demain si le temps se maintient, CAD s'il ne pleut pas, nous essaierons une petite rando facile, puis nous finiront la route pour Fairbanks où nous attend un confortable appartement.

Au fait en achevant ces "quelques lignes" (Ouf vont soupirer certains), il est 23H30 et dehors si je le voulais, j'aurais encore assez de lumière pour lire… C'est vraiment un autre monde.


PS : J'espère que certaines âmes chagrines et moqueuses ne penseront pas en imaginant "l'Enorme" que c'est l'hôpital qui s'est moqué de la charité??? En tout cas l'Enorme a eu du mérite de passer 8 heures sans se plaindre dans l'inconfortable "pièce de musée", en ayant les 3/4 de ses fesses hors du siège. 

La Chaine Alaska (Alaska Range) avec dans les nuages le Mont Mc Kinley, le maitre incontesté des lieux...

samedi 26 juillet 2014

"RAINDROPS KEEP FALLIN' ON MY HEAD…"

Vendredi 25 Juillet -
Etape du jour = 404 Kms


Départ vers 7H45 de Wasila car nous devons être 200Kms plus au nord pour un "scenic fly" au dessus du Mont MC Kinley à 10H00. L'excitation générée par l'alléchant programme disparait très vite en mettant le nez dehors. La bruine de la veille s'est transformée en pluie violente et tout est détrempé autour de Nous.
Las, nous rangeons les affaires dans le coffre et traversons Wasila pour "enquicher" la Park Hway. Dès que la Hway redevient une 2 voies normale, la circulation se raréfie; heureusement car les pluies torrentielles de cette nuit l'ont pas mal inondée; l'eau de pluie ne s'évacue pas comme chez nous car rien n'est prévu à cet effet. De plus les rigoles creusée par les passages des camions, de la largeur de leurs essieux sont noyées. Donc on fait attention.
Nous arrivons sous une pluie battante et ininterrompue depuis notre départ à Talkeena qui se veut Station d'été, au bord de grands lacs, entourée de profondes forêts, de rivières et de torrents à "rafting"… Bref un coin de villégiature où les locaux débordent d'imagination et de créativité pour vous détendre -  A l'Américaine l'imagination et l'esprit créatif - et pour vous soulager au propre comme au figuré…!!!
Nous nous rendons auprès de notre prestataire :"KBY Air"; pas emballés du tout les Gars, qui nous confirment ce que nous craignions tout en l'anticipant : impossible de voir quoique ce soit dans cette purée de pois. Nous nous entendons pour attendre jusqu'à 14H00 et prendre une décision à ce moment la. Nous décidons d'aller prendre notre breakfast au "Road House", vivement conseillé. En effet nous pénétrons dans un "ranch" tout en bois, décoré fin 19ème début 20ème avec des vieux livres étalés au gré de la fantaisie des propriétaires, un piano à queue dans un coin du salon, la collection quasi-complète des National Geographic, des tableaux, des objets anciens et de grandes tables où les gens s'installent dès que d'autres se lèvent. Des odeurs de pain frais, de pan cake, d'eggs & bacon nous chatouillent les papilles et nous nous attablons auprès d'in couple de l'Oregon (Etat de la Côte Ouest où nous essaierons d'aller un jour…)

Après le breakfast, BB s'installe dans un des petits salons mis à la disposition des Guests, pendant que je m'assoie sur le siège à bascule que n'aurait pas rejeté "Ma DALTON" sous un petit bout de préau abrité de la pluie. Toute la rue n'est qu'une succession de boutiques, et restaurants à "take away". Devant l'un d'entre eux, impressionnante rangée de chromes agressifs, 4 "Meules" Harley Davidson, les réservoirs tous peints à l'aérographe de têtes de mort ou de "faucheuses" à la mine sardonique. Les "bikers" comme d'hab, retraités ventripotents en vadrouille, parfait parangon de la clientèle Harley, plus dans le paraître vaniteux que dans la passion de la "belle mécanique", au contraire de mes amis Serge L et Patrick D…. 
Dans le village gorgé d'eau, où les terres n'absorbent plus une goutte depuis longtemps, un froid pénétrant et humide semble monter des QQ trottoirs flottants comme des îles au milieu des flaques. Des touristes, pour la plupart du 3ème âge, parapluies, cirés marins et bottes trainent désoeuvrés après l'abandon de leur programme initial. Certains, comme nous allons le faire bientôt, quittent Talkeena espérant une meilleure fortune ailleurs. Pour le Nord je ne sais pas, mais s'ils choisissent le Sud d'où nous venons ils ne vont pas être déçus les Vieux…Nous commençons nous aussi à réfléchir au Plan B et au C, on ne sait jamais…


Les "schoolbus bleus qui transportent d'habitude les "nouveaux aventuriers" sur le lieu de départ de leurs "entertainments" passent et repassent désespérément vides. Les"rafts" restent accrochés aux remorques, pdt que le conducteur s'en jette un petit…., les quads au réservoir rempli sont sagement alignés une housse de protection sur le siège, les "buggys" 4 places, préparés avec moult glacières et autres "amenities" dont raffolent les Amerlos,sont remisés dans les garages. Comme les gouttes d'eau les annulations "pleuvent en cascade" dans les bureaux d'aventures (principale ressource économique avec les "giftst shops"); les Vieux réinvestissent immédiatement leur "money back" en envahissant les gifts shops et les "take away" dont ils ressortent les bras chargés de gros "doggy bags". Se laisseront pas dépérir les Papys et Mamys!!! D'ailleurs le Road House dont je n'ai pas quitté le préau ne désemplit pas, c'était "The place to Eat".

Nonobstant le nombre de flâneurs désoeuvrés, tout ça donne furieusement l'impression de s'être trompé de saison. A 13H30 nous retournons chez "KBY Air" et un peu la mort dans l'âme décidons d'annuler ce vols scénique que nous attendions avec tant d'impatience. Les jours suivants où le temps s'améliorera, nous confortera dans notre décision, car s'il est possible de faire un survol scénique du Denali Park, même sans un grand ciel bleu, le Mac Kinley est perpétuellement dans les nuages. Hors c'est son survol que nous voulions faire, afin de contempler le toit de l'Amérique du Nord (6.196 mètres).

Nous reprenons immédiatement "Park Hway" pour Denali Park et après une trentaine de Kms, la pluie s'arrête, le temps se dégage et nous offre déjà des splendides points de vue sur "l'Alaska Range" et ses sommets recouverts de neige et de glace. Nous nous arrêtons au visitor center du Denali park et réservons une grande ballade qui nous fera pénétrer en profondeur dans l'Alaska Range pour le lendemain.
Vers 17H30 nous prenons possession de notre petit chalet (entendez "petit" au sens propre du terme!!!),  la Wifi est trop faiblarde pour espérer une mise en ligne, pas grave, vous n'êtes pas à plaindre, je dirai même que vous êtes des petits vernis, nous verrons demain; ici c'est "enjoy" et "cool of the gang"..


Nous sommes très heureux d'avoir des nouvelles des "Enfants" "alias Karim et Kiki" (bon, plus si jeunes que ça pour ce terme LOL)  et savoir que leurs vacances se sont bien passées. Pour les clichés du portage Glacier, comme je ne maîtrise pas bien le réglage de la balance de blancs, j'ai utilisé un filtre gris. J'ai effectivement repéré la tache en haut à droite que tu m'indiquais, je vais tenter le nettoyage du miroir, même si je crains que cela ce passe au niveau des capteurs. Faut qd même que je te dise qu'une semaine avant le départ j'ai laissé l'appareil chez "Badeau" pour un nettoyage complet….Tout fout le camp dans notre pays!!!
Bienvenus à Jacques et Marie-Claude K, qui se sont enfin "lancés"; une chose est sure, c'est qu'en Dordogne vous allez bien plus festoyer que Nous en Alaska… Ah, que ne donnerions nous pas pour un confit de canard accompagné de pommes sautées à la sarladaise???
Pour nos 2 comiques et néanmoins fort observateurs Fred et Henri, l'éponge c'était la tranche de pain maison sur laquelle une belle noisette de beurre a fait la différence….Continuez comme ça à nous faire rire, l'humour américain est un rien "affligeant". Bien vu le coup du cèpe géant, c'est vrai qu'en y regardant de plus près l'énorme Pancake  y ressemble.

énormes bisous d'amour à notre courageuse et fidèle Sergueiette, à nos doux Phiphi, Jacqueline & co, à Valounette qui n'en perd pas une miette et à tous nos fidèles lecteurs. Nous savons BTD et Jo tout proches... Bon retour à Eric & Bonnie !
Le 31 juillet à Fairbanks, seul Aurélien nous rejoindra pour finir l'aventure avec Nous.


Nous vous faisons à Toutes et à Tous d'énormes bisous tendres que nous confions aux vents frais et purs du Denali et du Mac Kinley.

vendredi 25 juillet 2014

En attendant la suite bis

Il pleut toujours ! Vol scénique très compromis LOL ....

En attendant la suite

Petit dej au Road House, halte historique et super pain frais de Talkeetna, en attendant que le temps se découvre pour notre -hypothétique - vol scénique ??
Nb : pancake aux myrtilles pour moi ;))

CLOUDY ALASKAN SCENIC BY WAY: Entre glaciers et forêts!!!

Mercredi 23 et Jeudi 24 Juillet - 

Etape du 23 Seward = 325 Kms - Etape du 24 Wasilia = 313 Kms - Depuis le départ = 2.996 Kms



Revenons sur la soirée du 22 et sur notre festin de flétan : un poisson absolument délicieux, une texture ferme et néanmoins délicate, un goût très fin, doux, bref un grand moment…. Que nous réitérons ce soir avec le second filet; grande amélioration nous nous sommes achetés une bouteille de "sauvignon blanc" de Californie (et  non pas de la Napa ou Sonoma Valley)  pour l'accompagner.
Ce petit matin 23 juillet, nous quittons notre havre de paix et entamons la traversée vers Seward sous un ciel bas et nuageux. Gérard B a raison de préciser que nous avons choisi le "nord du nord" comme destination, cependant ce mois de Juillet est particulièrement pluvieux et "cloudy" même pour les gens d'ici. Les pluies exceptionnellement diluviennes ont même provoqué des inondations. D'habitude il fait sec et les "Fire Men" restent sur le qui-vive pour prévenir les incendies de forêt.

Mais enfin c'est comme ça, on ne changera rien et nous vivons chaque jour des moments d'une telle densité à parcourir ce splendide Alaska, qu'on finit par oublier l'épaisseur et la lourdeur des nuages.
Nous effectuons donc notre étape assez rapidement en boudant les "overlooks"!!!  Peu après le départ nous nous arrêtons à Anchor Point, sur le lieu mythique du point le plus à l'Ouest du continent Nord Américain desservi par une route; ben ouais qd même… Bientôt ce sera le point le plus au Nord qu'il nous sera donné de visiter. Par contre, ne rêvez pas nous n'irons jamais au point le plus à l'Est de l'Eurasie, la Sibérie et la région de Béring vu par les Ruskofs = NIET!!!
Dommage pour le temps car nous reprenons en sens inverse pendant les 2/3 du chemin la route empruntée pour Homer que nous avions traversée fissa fissa à cause du vol scénique, et nous ne nous arrêterons pas au bord des nombreuses rivières peuplées dès le petit matin de fanatiques pêcheurs qui remontent inlassablement des eaux vertes des saumons.

Faut que vous sachiez que la plupart des saumons péchés sont remis à l'eau, d'abord à cause de leur taille et car le King Salmon est interdit à la pêche et d'autres variétés ne sont pas savoureuses. En plus les Gars se permettent de faire les difficiles…En les observant sortir des saumons comme dans un étang privé rempli de truites je ne vois aucune différence entre les saumons qui rejoignent la besace et ceux qui poursuivent leur parcours migratoire.
En début d'AM nous arrivons à Seward, petit ville à l'aspect plus sympa qu'Homer et son "Spit" décati. La ville a été nommée ainsi en hommage à l'illustre William Henri SEWARD, secrétaire d'Etat du Président LINCOLN qui a négocié âprement avec les Russes le rachat de l'Alaska en 1867. 
Séquence : "le saviez vous??".

Seward fut créée en 1903 à l'emplacement d'un village indien abandonné et devint très vite opulente grâce à une petite ruée vers l'or et surtout le train qui desservit la ville.
L'actuelle célébrité locale, se nomme Mitch SEAVEY, connu d'ailleurs dans tout l'Alaska pour avoir remporté plusieurs fois la célèbre course de traineaux = l'Iditarod (la course la plus dure et la plus longue du Monde sur 1.700 Kms).. Sa dernière victoire en 2013 a 53 ans, l'a sacré "the Oldest Winner in the history of theRace". Qd  a son fils qui l'a remportée en 2012, lui est devenu :"the youngest victor in the history….". Le Grand père, Dan SEAVEY, "Homesteader à Seward, avait quant à lui tout simplement participé à l'élaboration et l'organisation de la première édition de l'Iditarod…. 
Je suis certain que comme Nous ça vous remplit d'aise et de satisfaction d'apprendre tout ça!!!!

Vu le temps nous laissons tomber l'idée d'une éventuelle croisière qui partirait vers 17H00 qui nous emmènerait voir de loin un vague glacier et qui ambitionne surtout de nous servir à bouffer sur une petite île, et tout ça pour la modique somme de 125$ par tête de pipe; et puis notre confiance dans la capacité des Américains à nous faire frissonner avec leur "entertainments" est depuis longtemps effacée!!!
Par contre QQ miles avant Seward, il est tout à fait possible d'admirer l'Exit glacier qui dévale dans une rivière de plaine; parfaitement accessible après une petite marche de 45 minutes.


L'Exit glacier comme tous les autres glaciers dans le monde recule de plus en plus. Des bornes indiquent où arrivaient la glace les décennies précédentes et la différence avec ce que nous voyons est impressionnante. Je ne suis pas scientifique et loin de moi l'idée de pérorer sur un domaine que je ne connais pas, mais quand même : si le glacier recule lentement depuis 1815 soit 200 ans; depuis 1970 - 44 ans-,  l'Exit a reculé de plus du 1/3 de la distance entre 1815 et aujourd'hui. En regardant la carte, nous nous apercevons que l'Exit glacier, à l'instar des dizaines d'autres glaciers de la région n'est qu'une "tentacule" du gigantesque "harding Icefield", champ de glace de 2700 Km2 (soit plus grand que le Luxembourg), lui même rémanence de la dernière ère glaciaire.
Fin de la séquence : "le saviez vous??".
En fin dAM nous retrouvons notre hôtel de la nuit : le "Exit Glacier Lodge", très confortable et "cool of the Gang"; ce soir grande première depuis notre arrivée en Alaska, nous dinons au "Salmon Bake" (le saumon cuisiné), juste à côté. Ambiance très sympa et un filet de saumon délicieux.

Journée du 24 : 

Breakfast au "Salmon Bake", très copieux, puis retour par la Seward Hwy. 1H30 de route pour arriver au Portage Glacier. Il fait beau, aucun nuage gris à l'horizon, c'est donc le moment idéal pour prendre un bateau qui nous emmènera au pied du Glacier. Comme d'hab dans ce pays, tout est facile et bien indiqué. Nous achetons nos tickets auprès d'un personnel souriant et amène, s'enquerrant de savoir si notre début de matinée nous est agréable, ensuite QQ centaines de mètres, un spacieux parking en face de l'embarcadère, nous embarquons à l'heure dite, avec des rangers pour répondre à toutes nos questions, mettant à chaque fois les "petits plats dans les grands" pour nous faire "enjoyer un max"….Putain c'est qd même pas compliqué de faire pareil chez Nous…?? Ils croient quoi tous ces gars qui te font la gueule ou qui te prennent  pour un cochon de payant, qu'ils sont les seuls à avoir des soucis?? La vie est dure pour chacun d'entre Nous et pour les américains qui ne bénéficient pas de notre "si chère" (au propre comme au figuré) protection sociale, l'existence est compliquée.  Voila, je l'ai souvent écrit lors de nos précédents voyages aux States, mais c'est une évidence que nous vivons chaque jour ici on "ENJOY"!!!!.



Dans n'importe quel supermarché, qd vous demandez une indication à un employé, et bien la personne abandonne ce qu'elle fait et vous amène devant le produit que vous cherchez.. Putain mais ça aussi c'est pas compliqué au lieu de même pas te regarder et balancer vaguement le bras en te disant que le produit que tu cherches est "par la bas"…. Combien de fois tu as envie de dire : "mais bouge ton cul C……. et emmène moi"… ???
Bon je redescend de mon perchoir… Le Portage Glacier, bien que plus petit que le somptueux "Columbia", est splendide.

BB reprend car moi faut que j'aille me doucher!!!
Le Portage Glacier est effectivement splendide… imaginer les milliers d'année d'accumulation de neige, longuement tassée, ravinant lentement durant tous ces siècles la vallée de roche qui lui sert de berceau… parfois des grondements sourds, des craquements montent de ses entrailles, ces plaques de glace explosées, ces pointes et ces crevasses, profondeurs insoupçonnées, un chaos d'après la création… une force millénaire, et pourtant menacée, fondant et reculant inexorablement dans son lit de pierre….
Bien agréable promenade, avant de reprendre la route vers Wasilla.



Pour info, le Portage glacier tient son nom de la "passe" que constituait le glacier et la vallée attenante pour assurer le passage entre la baie de Prince William (souvenez vous, Valdez) et le Cook Inlet ; les natives d'abord, durant des siècles, puis les chercheurs d'or à la fin du XIXème siècle, lorsque les glaces  empêchaient le ravitaillement par voie de mer, passaient par le Glacier et la passe pour transporter leur matériel , en prenant de grands risques d'ailleurs.

Rencontre du jour :
Petit stop "scénique" sur le chemin ; un homme peint le merveilleux paysage, assis sur un confortable fauteuil non loin de son camping car ; à proximité, sa femme fait de meme… traditionnel "hello" et oh surprise, il nous parle en français mais visiblement
pas sa langue natale bien que fort bien parlée… En fait, c'est un couple de Hollandais, vivant depuis longtemps dans le Tarn, et venu passer 6 mois en Amérique du Nord, et s'arrêtant au gré du temps et des paysages pour dessiner et peindre… super programme ! spéciale dédicace à Diana, voilà une échappée qu'elle aimerait (et Hubert est sur qu'André serait comme un poisson dans l'eau dans ce pays, à discuter terroir avec les locaux) !!!
Un peu plus tard sur la route, soudain, quelques belles surprises… tout d'un coup, moose, lynx, ours noir et ours brun, boeufs musqués et bisons !!!!
LOL, nous nous sommes arrêtés au Wildlige Refuge Center, qui accueille des animaux orphelins, blessés et devenus "inaptes" à la vie sauvage…

nous découvrons l'histoire de chacun de ces "rescapés", assistons attendris au biberon de deux bébés "moose", observons les ours, un renard aux beaux yeux caramel, un lynx lissant son poil (rescapé d'un incendie au nord du pays), des bisons (en cours de réintroduction, devant être relâchés à la vie sauvage en 2015), ainsi que des boeufs musqués, animaux d'un autre âge, étant également en cours de réintroduction dans le pays, après une quasi extinction).


Halte sympa et intéressante.
Rapide sandwich au saumon sauvage d'Alaska fumé '(s'iouplait) et un fruit croqué au "béluga point", et nous voilà repartis vers Anchorage, en mode "shopping" pour quelques pantalons et chemises "nature" sur le mall de Dimond avenue.



Le temps se couvre et à peine arrivés à notre étape à Wasilla, la pluie arrive… tant pis, sommes bien au chaud dans notre petite chambre avec kitchenette, petit gin tonic et flétan beurre citron… je vous laisse, je vais surveiller mon poisson LOL.


Hub conclut : Suis allé fumer une Camel sous le préau et déjà le couloir sent la cuisine de la chambre 104; j'espère que nous ne nous ferons pas éjecter pour avoir incommodé les "Guests"!!! Il faut reconnaître qu'un poisson frais, presque péché du jour ne sent absolument pas "le poiscaille" de chez Carrefour. Bon il est 20H45 l'heure de passer à table. Miam, miam!!!

Merci pour tous vos commentaires qui appèleraient tous des réponses particulières; Merci pour votre amitié ,votre tendresse et votre présence avec Nous.